Wednesday, March 23, 2011

Nerval Imposture (III) : L’Aurore, à Paul Klee

Le vieux Paul Klee brandit, peu distrait, le vair
D’Iris, chère à l’oursin sous le pont-levis,
Et, gisant dans les yeux d’un fou cochevis,
Y larde le butoir des fosses vulvaires.

Sa lavure use la déesse larvaire,
Moule la mie de la couche où elle vit,
Tord les stries ailées de la mouche ravie,
Et s’impose, lasse, éteinte, au dur calvaire!

L’égard déjette le prison de l’abeille,
Le lance, le verse au fond de la corbeille...
C’est à l’abri bien, par-delà la lacune.

La défaite a vrillé son conquêt bouclé:
Chats, poissons, oiseaux, filles de monsieur Klee —
Et les poupées qui sautent à travers la lune!


Paul Klee, old but focused, plies Dame Iris Nun’s
Muff, dear to the barbworm beneath the drawbridge,
And, sprawled in the crested lark’s eyes, daubs the hinge-
Bolt, cramming it full of vulvar crevice runs.

His brushwash exhausts the divine sylphish runt,
Molds the grume of the stratum where she cringes,
Twists the winged striations of the ravished midge,
And swoons haggard upon the cheerless Whitsun!

Esteem would only distort the bee’s prison,
Tossing it, spilling it, into the dustbin...
It’s safe and sound now, beyond the lacuna.

Seduction has pierced his rundled legacy:
The cats, fishes, birds, and waifs of Mr. Klee —
And the poppets leaping over Ms. Luna!

Tuesday, March 8, 2011

Nerval Imposture (II) : Rime Argile, à Dr. I. H. Gryx

Tu me perces, tu me lèses, docteur Gryx,
Avec ton pavois liant, soit maniable
Même au frottage inouï, clastique, pliable
Des raies saillies avec l’arc de ma cervix.

Dans ma croupe aussi tu avais mis l’hélix
D’analyse de ton ouïe conciliable,
Et m’avais doigté de l’allure oubliable,
Car ta musse m’a fait un enfant du Styx.

Je me sens depuis comme une source ouverte
Où tu me lèches, tu me pinces au strigile
Des sentences ascèses, de la langue verte...

Tu m’avais initié à la rime argile,
Docteur Gryx, afin que mon âpre vigile
Unit le mythe à la phrase découverte!


You pierce me, you wound me, Dr. I. H. Gryx,
With the lithe and oh so limber bulwark’s cut
Across the wondrous, pliable, clastic rut
Of your bulging veins and my gaping cervix.

You sounded my nates with the otic helix
Of your analytical grace’s gamut,
And effaced with your digits my glum input:
Your lacuna made me a child of the Styx.

Since then I feel like a playtoy of remorse
Flayed and excoriated by the strigil
Of your stern sentences, your spry lingo’s force...

You inducted me into the rhyme argil,
Doctor Gryx, in order that my harsh vigil
Bind timorous myth to the found word’s hard source!